La chaîne culturelle franco-allemande arte est connue pour ses émissions de grande qualité sur des sujets passionnants du monde entier. Fin juillet et début août, une équipe de trois caméramans de la chaîne s’est rendue sur le site d’elobau à Leutkirch pour trois jours de tournage pendant lesquels ils ont filmé les installations et mené des interviews. Ils se sont entretenus avec le directeur général Michael Hetzer et avec d’autres employés, notamment avec notre apiculteur Thomas Garmel, sur le sujet de la propriété responsable et sur la manière dont cette forme de propriété affecte la vie professionnelle au quotidien. Le reportage de trente minutes intitulé « Le bon sens à la place de l’avidité – le capitalisme repensé » sera diffusé le 5 novembre à 19h40.
La propriété responsable – un concept pour l’environnement, les entreprises et la société
La propriété responsable est une forme particulière de propriété des entreprises. Contrairement à la propriété de biens, l’entreprise n’appartient pas à une seule personne ou à un groupe de personnes comme une famille ou des actionnaires, mais est gérée en fiducie – comme par exemple par la Fondation elobau. Cette fondation veille à ce que les bénéfices générés par l’entreprise soient uniquement utilisés pour le maintien et le développement de l’entreprise, son propre objectif, ainsi que des projets caritatifs et d’intérêt commun. Les profits ne sont plus une fin en soi, mais un moyen d’atteindre une fin. Par ailleurs, l’entreprise, quelle que soit sa forme juridique, ne peut plus être vendue et est donc protégée des spéculations. Les propriétaires ne peuvent ainsi pas retirer leur capital de l’entreprise.
elobau – un exemple de réussite de taille moyenne
Le mouvement dit « Purpose », c’est-à-dire suivi par ceux pour qui l’objectif de faire quelque chose est plus important que la marge bénéficiaire, trouve de plus en plus d’adeptes parmi les chefs d’entreprise. Ces derniers se dépouillent en quelque sorte, en faveur d’une fondation et de son objectif. L’idée n’est pas limitée à une certaine taille d’entreprise, elle peut être suivie dans des petites start-ups, des moyennes entreprises comme elobau ou Alnatura, mais aussi des groupes comme Bosch ou Zeiss. En 2016, le directeur général d’elobau, Michael Hetzer, a cédé l’entreprise auparavant familiale à la fondation qu’il a créée dans le but d’assurer l’avenir par la durabilité et l’économie du bien commun. Le fait qu’arte ait choisi l’entreprise comme exemple de taille moyenne pour son reportage est une preuve supplémentaire du succès de la fondation elobau.
Le reportage était disponible en ligne du 5 novembre 2020 au 2 février 2021.